Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
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- Christophe ROUXAssidu
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Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Mar 18 Juin 2013 - 8:30
Pour répondre à Grosha plus particulièrement, et même si je ne suis pas un spécialiste de la biologie, il y a de nombreuses études qui ont été réalisées sur le développement larvaire des mollusques et l’endémisme (Bouchet, Van Cosel,…pour les fançais).
Il y a beaucoup d’éléments qui entrent en ligne de compte sur le développement des mollusques et leur implantation. Entre autre la distance, la température, les courants marins, la bathymétrie, la nourriture…
De nombreux invertébrés marins présentent un cycle bentho-pélagique, caractérisé par l’alternance d’une phase larvaire dispersive et d’une phase adulte benthique (au fond). Chez les gastéropodes benthiques, on reconnaît deux stratégies de développement larvaire (Bouchet, 1987):
- le développement encapsulé quand la métamorphose a lieu dans l’ootèque (« boite à œufs »)
- le développement lécithotrophe quand la larve, libre dans le plancton, n’a pas besoin de se nourrir avant la métamorphose.
La protoconque est la partie de la coquille formée par la larve (et parfois par l’embryon) avant le passage au stade de post-larve. La quantité de réserve disponible à la larve, détermine sont niveau de planctotrophie, déterminant ainsi la taille et la structure de la protoconque qui sont en relation avec la longueur de vie dans le plancton avant la métamorphose de la larve. Ainsi les espèces ayant une larve planctotrophe ont une protoconque multispirale, c'est-à-dire formée de plus de deux tours de spires. Les espèces à larve non-planctotrophe ont une protoconque paucispirale, c’est à dire formée de 0,5 à 1,5 tours de spires. La téléoconque est secrétée par la post-larve puis par l’adulte pendant la vie benthique. Le passage de la protoconque à la téléoconque est marqué par une discontinuité qui marque la métamorphose et nous permet de faire des inférences sur la durée de la phase planctonique.
Si l’endémisme sous-marins est lié à un isolement des populations résultant de phénomènes hydrologiques, toutes les espèces quelles que soient leurs capacités de dispersion devraient présenter des flux de gènes réduits. Dans le cas contraire (absence de barrière physique), le niveau de structuration des populations doit pouvoir être mis en relation avec les capacités de dispersion.
Les gastéropodes marins, présentent une grande diversité de modes de développement larvaire. De façon simplifiée, il existe deux modalités (i) le développement planctotrophe, pour lequel la larve se nourrit dans la colonne d’eau (ii) le développement non planctotrophe, pour lequel la larve utilise les réserves vitellines et reste benthique. Ainsi, les larves planctotrophes ont une capacité de dispersion supérieure à celle des larves non planctotrophes. D’autre part, il est facile d’inférer le mode de développement larvaire par l’observation de la coquille larvaire (protoconque).
De nombreuses études ont mis en évidence une relation directe entre l’aire de répartition géographique d’une espèce et la durée de sa phase larvaire planctonique. De même, de nombreuses études ont montré que dans le cas d’espèces proches, la différenciation génétique entre les populations d’une espèce non-planctotrophe (protoconque paucispirale) est plus importante qu’entre des populations d’une espèce à larve planctotrophe (protoconque multispirale).
En résumé espèces à protoconque paucispirale = forte différentiation génétique et dispersion limitée ;
espèces à protoconque multispirale = peu de différentiation génétique et dispersion plus large.
Mais vous l’avez compris ce n’est pas simple ; cependant quand on a une information sur l’apex et la protoconque, elle est très précieuse.
Il y a beaucoup d’éléments qui entrent en ligne de compte sur le développement des mollusques et leur implantation. Entre autre la distance, la température, les courants marins, la bathymétrie, la nourriture…
De nombreux invertébrés marins présentent un cycle bentho-pélagique, caractérisé par l’alternance d’une phase larvaire dispersive et d’une phase adulte benthique (au fond). Chez les gastéropodes benthiques, on reconnaît deux stratégies de développement larvaire (Bouchet, 1987):
- le développement larvaire planctotrophe (la larve privée de réserves vitellines doit se nourrir dans le plancton pour devenir compétente)
- le développement non-planctotrophe (la larve utilise les réserves énergétiques de l’œuf). Ce dernier présente deux variantes :
- le développement encapsulé quand la métamorphose a lieu dans l’ootèque (« boite à œufs »)
- le développement lécithotrophe quand la larve, libre dans le plancton, n’a pas besoin de se nourrir avant la métamorphose.
La protoconque est la partie de la coquille formée par la larve (et parfois par l’embryon) avant le passage au stade de post-larve. La quantité de réserve disponible à la larve, détermine sont niveau de planctotrophie, déterminant ainsi la taille et la structure de la protoconque qui sont en relation avec la longueur de vie dans le plancton avant la métamorphose de la larve. Ainsi les espèces ayant une larve planctotrophe ont une protoconque multispirale, c'est-à-dire formée de plus de deux tours de spires. Les espèces à larve non-planctotrophe ont une protoconque paucispirale, c’est à dire formée de 0,5 à 1,5 tours de spires. La téléoconque est secrétée par la post-larve puis par l’adulte pendant la vie benthique. Le passage de la protoconque à la téléoconque est marqué par une discontinuité qui marque la métamorphose et nous permet de faire des inférences sur la durée de la phase planctonique.
Si l’endémisme sous-marins est lié à un isolement des populations résultant de phénomènes hydrologiques, toutes les espèces quelles que soient leurs capacités de dispersion devraient présenter des flux de gènes réduits. Dans le cas contraire (absence de barrière physique), le niveau de structuration des populations doit pouvoir être mis en relation avec les capacités de dispersion.
Les gastéropodes marins, présentent une grande diversité de modes de développement larvaire. De façon simplifiée, il existe deux modalités (i) le développement planctotrophe, pour lequel la larve se nourrit dans la colonne d’eau (ii) le développement non planctotrophe, pour lequel la larve utilise les réserves vitellines et reste benthique. Ainsi, les larves planctotrophes ont une capacité de dispersion supérieure à celle des larves non planctotrophes. D’autre part, il est facile d’inférer le mode de développement larvaire par l’observation de la coquille larvaire (protoconque).
De nombreuses études ont mis en évidence une relation directe entre l’aire de répartition géographique d’une espèce et la durée de sa phase larvaire planctonique. De même, de nombreuses études ont montré que dans le cas d’espèces proches, la différenciation génétique entre les populations d’une espèce non-planctotrophe (protoconque paucispirale) est plus importante qu’entre des populations d’une espèce à larve planctotrophe (protoconque multispirale).
En résumé espèces à protoconque paucispirale = forte différentiation génétique et dispersion limitée ;
espèces à protoconque multispirale = peu de différentiation génétique et dispersion plus large.
Mais vous l’avez compris ce n’est pas simple ; cependant quand on a une information sur l’apex et la protoconque, elle est très précieuse.
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Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Mar 18 Juin 2013 - 10:09
re C. obscurus juvenile: pour en etre sur, il faudrait demander a Giancarlo, cette image vient de son site:
http://www.coneshell.net/Pages/c_obscurus.htm
http://www.coneshell.net/Pages/c_obscurus.htm
- GroshaIntegré
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Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Mar 18 Juin 2013 - 19:49
Effectivement C obscurus est commun sur la station.
Un examen attentif des premiers tour de divers jeunes individus montrent les même caractéristiques au cours du développent : les sillons qui se dédoublent, les tachetures blanches qui brusquement deviennent sombres après le 4ème tour suivant la métamorphose, bref me voilà convaincu qu'il s'agit bien de juvéniles de C. obscurus.
Merci à tous pour la qualité du débat et particulièrement à Christophe pour avoir rédigé cet exposé et m'avoir remis en mémoire les éléments du développement larvaire et leur relation avec la dispersion de l'espèce.
J'avais assisté à la soutenance de la thèse de Philippe Bouchet, mais cela remonte à fort loin, et j'avais oublié pas mal de choses...
A bientôt pour de nouvelles aventures...
Un examen attentif des premiers tour de divers jeunes individus montrent les même caractéristiques au cours du développent : les sillons qui se dédoublent, les tachetures blanches qui brusquement deviennent sombres après le 4ème tour suivant la métamorphose, bref me voilà convaincu qu'il s'agit bien de juvéniles de C. obscurus.
Merci à tous pour la qualité du débat et particulièrement à Christophe pour avoir rédigé cet exposé et m'avoir remis en mémoire les éléments du développement larvaire et leur relation avec la dispersion de l'espèce.
J'avais assisté à la soutenance de la thèse de Philippe Bouchet, mais cela remonte à fort loin, et j'avais oublié pas mal de choses...
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- OmariaExpert
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Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Jeu 27 Juin 2013 - 10:22
Patrick, ton cône est magnifique
En voici un autre des Philippines, 35,60 mm
En voici un autre des Philippines, 35,60 mm
Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Lun 5 Aoû 2013 - 13:17
grande barriere de corail, Australia...
Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Mar 6 Aoû 2013 - 12:08
je le reconnais celui la.......lol
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Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Dim 25 Aoû 2013 - 17:41
Un mort par 20 mt, Flic en Flac, Ile Maurice. 36.7 mm.
- Michel BargoinAdministrateur
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Protostrioconus obscurus (G. B. Sowerby I, 1833) ???
Sam 6 Sep 2014 - 11:01
Mayotte 29,95 mm Entre 1 à 5 m
Semble-t'il sur le récif
Coquille très légère
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- Christophe ROUXAssidu
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Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Sam 6 Sep 2014 - 12:27
à éviter de toucher avec les doigts
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- Michel BargoinAdministrateur
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Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Sam 6 Sep 2014 - 13:30
Trop tard ...
Merci Christophe
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Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Mar 5 Jan 2016 - 22:18
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Guillaume Ier d'Orange-Nassau.
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement - Et les mots pour le dire arrivent aisément.
- OmariaExpert
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Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Mer 6 Mai 2020 - 20:40
- TyphanieAssidu
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Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Mer 6 Mai 2020 - 20:40
- Goliath83Administrateur
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Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Jeu 7 Mai 2020 - 10:01
Si vous jetez un coup d’œil à ce post, n'oubliez pas de voir ou revoir les deux superbes vidéos en page 1... Impressionnantes ces bestioles.
- KaterinaExpert
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Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Jeu 7 Mai 2020 - 10:38
Oh oui, merci beaucoup! Ces bestioles sont vraiment impressionnantes - je suis absolument d'accord!
- jj13Assidu
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Conus(Protostrioconus) obscursus (Sowerby, 1833)
Ven 8 Mai 2020 - 14:05
- Patrick MARTIPilier
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Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Ven 8 Mai 2020 - 23:40
Ce jour il y avait la siréne mais aussi la manta qui a tourné autour de nous pendant 10 minutes ! Un beau moment !
Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Dim 13 Déc 2020 - 22:49
Cone Collector's Guide:
Last whorl greyish blue to violet. Variably prominent spiral rows of alternating brown and grey dots and dashes from base to shoulder. Brown flames, clouds and blotches usually concentrated in spiral bands below shoulder, just above centre and within basal third. Larval whorls red to orange. Early postnuclear sutural ramps grey, often dotted with dark brown at both margins in first whorl and with brown radial lines and streaks in following whorls. Later sutural ramps bluish grey with confluent brown radial blotches, often completely overlaid with brown. Aperture translucent or with thin white enamel.
Discussion:-C. tulipa is similar in pattern and also lacks shoulder tubercles in the late postnuclear whorls. However, it attains larger size (to 95 mm), has a generally broader and often ovate last whorl (RD 0.50-0.57), a subangulate shoulder, and more tuberculate early postnuclear whorls (4-7). C. obscurus lacks a brown sutural line on the larval shell and prominent marginal dots on the early postnuclear sutural ramps (except first whorl), while C. tulipa does not have the late sutural ramps overlaid with brown. C. geographus, C. eldredi and C. fragilissimus can be distinguished from C. obscurus by their white ground colour and tuberculate later postnuclear whorls.
Last whorl greyish blue to violet. Variably prominent spiral rows of alternating brown and grey dots and dashes from base to shoulder. Brown flames, clouds and blotches usually concentrated in spiral bands below shoulder, just above centre and within basal third. Larval whorls red to orange. Early postnuclear sutural ramps grey, often dotted with dark brown at both margins in first whorl and with brown radial lines and streaks in following whorls. Later sutural ramps bluish grey with confluent brown radial blotches, often completely overlaid with brown. Aperture translucent or with thin white enamel.
Discussion:-C. tulipa is similar in pattern and also lacks shoulder tubercles in the late postnuclear whorls. However, it attains larger size (to 95 mm), has a generally broader and often ovate last whorl (RD 0.50-0.57), a subangulate shoulder, and more tuberculate early postnuclear whorls (4-7). C. obscurus lacks a brown sutural line on the larval shell and prominent marginal dots on the early postnuclear sutural ramps (except first whorl), while C. tulipa does not have the late sutural ramps overlaid with brown. C. geographus, C. eldredi and C. fragilissimus can be distinguished from C. obscurus by their white ground colour and tuberculate later postnuclear whorls.
Dernière verticille bleu grisâtre à violet. Rangées en spirale proéminentes, alternées de points et de tirets bruns et gris de la base à l'épaule. Les flammes brunes, les nuages et les taches se concentrent généralement en bandes spirales sous l'épaule, juste au-dessus du centre et dans le tiers basal. Larve verticille rouge à orange. Les premières rampes suturales postnucléaires sont grises, souvent parsemées de brun foncé aux deux marges de la première verticille et avec des lignes radiales et des stries brunes dans les verticilles suivantes. Rampes suturales ultérieures gris bleuâtre avec des taches radiales brunes confluentes, souvent complètement recouvertes de brun. Ouverture translucide ou avec un émail blanc fin.
Discussion:
C. tulipa est de forme similaire et manque également de tubercules d'épaule dans les verticilles postnucléaires tardives. Cependant, il atteint une taille plus grande (jusqu'à 95 mm), a une dernière verticille généralement plus large et souvent ovale (RD 0,50-0,57), une épaule subangulée et des verticilles postnucléaires précoces plus tuberculées (4-7).
C. obscurus n'a pas de ligne de suture brune sur la coquille larvaire et des points marginaux proéminents sur les premières rampes de suture postnucléaire (sauf la première verticille), tandis que C. tulipa n'a pas les rampes de suture tardives recouvertes de brun. C. geographus, C. eldredi et C. fragilissimus se distinguent de C. obscurus par leur couleur de fond blanche et leurs verticilles post-nucléaires tuberculées plus tard.
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Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement - Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Re: Conus (Gastridium) obscurus GB Sowerby I, 1833
Dim 3 Jan 2021 - 14:51
En me renseignant sur le Web j' ai trouvé deux orthographes : obscurus et obscurum pour la même coquille! Une info à ce sujet ????
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- Protostrioconus obscurus (Sowerby I, 1833) - Live
- Conidae Conus (Hermes) artoptus GB. Sowerby I, 1833 voir Conus (Virgiconus) artoptus GB. Sowerby I, 1833
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