TF1 Recherche collectionneur de coquillages qui voyagerait prochainement URGENT

Je vais vous paraître parano, mais je me méfie d'un reportage qui risque de nous mettre une étiquette négative (protection des espèces..)  mais peut-être suis-je trop négatif  et peut-être trop méfiant des  journalistes que je pratique au quotidien dans mon boulot...

Comme bourlingueur on a notre Patrick Marti! Avec lui et son compère va pas être déçu la Laura..........

Il faudrait titrer "Recherche collectionneur de coquillages qui voyagerait prochainement et qui veut bien passer à la télé" :-) Et là tout de suite ça se complique...

Je me suis permis de répondre en m'étonnant que cette recherche porte sur des amateurs qui sont ravis de trouver une pièce exceptionnelles mais qui ne peuvent, sauf missions scientifiques, partir à la recherche d'une coquille d'exception!!!

Les commentaires de Didier et de Zonatus disent tout!
Je crois que la journaliste voit trop grand. Accepter de participer à ce type de reportage expose non seulement le collectionneur , mais aussi les coquilles.Nous savons tous que si un coin est largement divulgué, c'est la voie royale pour les collecteurs peu scrupuleux avec garantie de génocide : les juvéniles et les adultes sur ponte trépassent après le passage des "Attila" de la coquilles.

Effectivement j'ai répondu à la journaliste en lui demandant des précisions sur le fil rouge conducteur du reportage , je l'ai eu au téléphone ce matin nous avons pas mal échangé. J'ai énuméré les pays visités par le voyage que j'entreprends à la fin du mois prochain, j'ai demandé aux amis si une caméra ne les dérangerait pas , ils m'ont déjà répondu bref l'affaire suit son cours. Je reste prudent face aux journalistes aussi, j'ai déjà eu des expériences malheureuses!

Il est dit ''trouver''! Ca peut être la recherche aux culs des bâteaux, la tournée des vendeurs locaux, l' embarquement sur chalutiers pour fouiller les fonds de filets, l' expédition dans des coins reculés de la planète: Bornéo, Micronésie, Canal du Mozambique.... recherche avec ROW en Australie et puis, et puis, et puis .... c' est quoi un coquillage rare pour TF1?

Pour vivre heureux vivons cachés, mais avec internet c'est pas certain

Guy-gerard a écrit:Il est dit ''trouver''! Ca peut être la recherche aux culs des bâteaux, la tournée des vendeurs locaux, l' embarquement sur chalutiers pour fouiller les fonds de filets, l' expédition dans des coins reculés de la planète: Bornéo, Micronésie, Canal du Mozambique.... recherche avec ROW en Australie et puis, et puis, et puis  .... c' est quoi un coquillage rare pour TF1?

Bonnes remarques G-G! Surtout le "C'est quoi pour TF1?" On a un peu le sentiment que le monde du journalisme voit chez les amateurs de coquillages des individus "déraisonnables". Te souviens tu de celui qui s'était inscrit sur forum avec projet d'interview de collectionneurs prêts à investir des prix extravagants pour une coquille???

Canela a écrit:Les commentaires de Didier et de Zonatus disent tout!
Je crois que la journaliste voit trop grand. Accepter de participer à ce type de reportage expose non seulement le collectionneur , mais aussi les coquilles.Nous savons tous que si un coin est largement divulgué, c'est la voie royale pour les collecteurs peu scrupuleux avec garantie de génocide : les juvéniles et les adultes sur ponte trépassent après le passage des "Attila" de la coquilles.

Complètement d'accord.

tout à fait d'accord, mais ce peut être aussi une occasion de mettre les choses à niveau: les collectionneurs ne sont pas les pourrisseurs de la faune marine, et il faut le démontrer par tous les moyens. Si on refuse le contact, c'est que l'on a quelque chose à cacher. Quant aux pourrisseurs de sites endémiques
entre autres, ce n'est pas , s'il est bien fait, un reportage qui modifiera leur attitude. Donc pour ceux qui le peuvent (pour moi ce ne l'est pas) je pense qu'il ne faut pas, en mettant des limites à la recherche journalistique, refuser la proposition.

Oui je pense que la démarche est multiple , on peut être collectionneur et être quelqu'un de bien. Quand on a la connaissance on est plus à même d'aimer les choses que l'on fait, depuis mon plus jeune âge je me nourris des choses de la mer au sens propre comme au sens figuré. Je collabore à des ouvrages concernant nos chères coquilles pour une meilleure connaissance de celles ci. 
Depuis que j'ai quitté la vie active je me consacre à 100% à ma passion, j'ai la chance de vivre dans un superbe pays, Tahiti, je voyage beaucoup en quête de belles trouvailles et surtout j'ai des amis formidables avec qui j'échange cette passion! 
Alors pourquoi ne pas en parler!

Patrick, je suis sûr que tu seras un excellent ambassadeur de la passion qui nous réunit ici.

Et "Télégénique" en plus.........