Cypraeidae Erosariinae Propustularia surinamensis aubryana Jousseaume, 1869 voir Propustularia surinamensis

L'un, l'une d'entre vous aurait-il (elle) des informations sur cette forme ?
Propustularia surinamensis f. aubryana (Jousseaume, F.P., 1869)
Par l'un, l'une, je pense tout particulièrement à Nappus et Canela sans toutefois exclure qui que ce soit d'autre. 
la forme aubryana se trouverait en Martinique, Guadeloupe. J'ai parcouru le post des surinamensis, il y a bien des différences morphologiques mais ...

Si ma mémoire, il s'agit d'une forme qui décrivait les populations trapues de très grande taille (>35mm) draguée au large des côtes Colombiennes.

Effectivement les spécimens antillais pour la plupart atteignent des tailles respectables (>30mm) mais rarement >35mm.

Fabien

En effet , Michel, tu trouves des aubryana sur le net from Guadeloupe, Martinique ou Colombie. Un grand nombre de vendeurs utilisent ce terme pour désigner les très rouges surinamensis. D'autres utilisent la taille comme vient de l'expliquer Fabien.
Conclusion : forme aubryana = "pipo"! ou "blabla" si tu préfères...
Comme souvent, le mot "forme" n'est que de la récupération d'un nom qui en fait est un "junior synonyme"

Canela a écrit:Un grand nombre de vendeurs utilisent ce terme pour désigner les très rouges surinamensis. D'autres utilisent la taille comme vient de l'expliquer Fabien.

En voici deux issus du site de Whiteshark ? Elles viennent de Martinique par -30 m et mesurent respectivement 30,70 mm et 39,00 mm

Jousseaume a décrit  Cypraea aubryana avec des exemplaires en provenance de Cozumel (Mexique) et de Guadeloupe. Il n'a jamais parlé de forme. Un autre auteur a décrit la même espèce sous le nom de Cypraea barbadensis. Mais, parler de surinamensis forme barbadensis aurait été plutôt ridicule, donc cet autre "junior synonyme" n'a pas été récupéré pour créer une forme quelconque...
Celles que tu nous montres ont un intérêt suite à leur taille. Mais rien dans les descriptions surinamensis, aubryana ou barbadensis n'indiquent une quelconque "forme" particulière.
L'expérience des collectionneurs locaux nous fait dire que celles qui sont récoltées en profondeur sont plus grandes que celles récoltées à moyenne profondeur. Les tailles de celles que tu présentes confirment ce constat. Ai eu l'occasion de voir une géante de 48 mm, récoltée lors de travaux autour de 100 mètres.

Je suis tout à fait d'accord avec toi.
Je voulais juste et c'est pourquoi je n'ai cité qu'un bout de ta première réponse, appuyer le fait qu'effectivement c'était une appellation utilisée par les vendeurs (même les plus pointilleux et les plus sérieux en l'occurrence).

Nous en avons déjà parlé plusieurs fois ici. Il est impossible pour un vendeur de maitriser toutes les zones et toutes les espèces et de plus courir après des descriptions anciennes pour vérifier n'est pas évident.
Devant le cas que tu présentes, mon commentaire : Belles coquilles, taille peu courante, data en règle : Le contrat est donc respecté !

Pour moi aubryana qualifiait les spécimens de grande taille de Martinique/Guadeloupe et Colombie. Ces spécimens sont sensés être plus clairs que les surinamensis du brésil qui sont petites et très rougeatre. Après effectivement ça reste assez subjectif. 
Une vendue il y a un certain temps : 37 mm de Martinique.

Pour les couleurs, ma Très rouge de Guadeloupe est correcte : 33mm.
Mon contat personnel: celles de la côte sous-levant sont foncées et celles du nord de la Basse-Terre plus claires. Les sombres sont de moins en moins vues, elles habitent du côté de l'ilet Pigeon, devenu réserve. Dans ce coin, le buste, posé au fond,d'un certain commandant,papa de la réserve , veille...
Ceci dit, celles du Brésil, sont souvent jeunes et récupérées dans estomac de poissons.
Un truc amusant, la localité type de la description de Perry est le Surinam. Or, personne n'a jamais vu P.surinamensis dans la zone du plateau des Guyanes. Il y a de forte chances que le matériel de Perry ait été collecté au Brésil ou au Venezuela.
Quand on lit les descriptions, elles sont dans le style de l'époque: un survol. Et rien qui permette de trouver une différence entre aubryana , surinamensis et barbadensis. D'ailleurs, les actuels spécialistes de l'Atlantique ouest ne voient pas l'ombre d'un doute dans le fait ,une seule espèce et les tailles et couleurs ne peuvent justifier une distinction. La tienne aussi est belle, Alexis!

Super intéressant merci beaucoup !